On a toujours considéré comme un défaut le fait de ne pas pouvoir séparer la nature d’une personne de son professionnalisme. On a alors réalisé qu’il existe deux formes de professionnalisme : l’impitoyable et cynique, et le conscient et humble.
Chez Acam, comme vous le savez, il y a toujours eu de la place pour les personnes du second type. Nous avons rencontré de grandes figures comme Robert Bauval et une humilité simple, presque désorientante.
Un jour, on a eu la chance, lors de nos collaborations avec le programme Mistero, de rencontrer Ade Capone, auteur du programme télévisé et du livre « Contatto : incontri ravvicinati con altri mondi » publié par Piemme. Au cours des deux jours passés avec lui dans les environs de la Toscane, nous avons eu l’occasion de discuter de nombreux sujets et on a donc décidé de fournir une brève critique de son œuvre, qu’on recommande à tous comme cadeau de Noël.
Le livre est divisé en trois parties
Dans le premier, les chapitres sont des personnes. Ils racontent leurs expériences avec des êtres d’autres mondes et comment ces rencontres ont changé leur vie.
La chance de travailler sur une émission populaire a permis à l’auteur d’écouter longuement les voix d’hommes et de femmes qui ont raconté plus ou moins timidement leur histoire.
On pense souvent que ceux qui s’exposent le font dans leur propre intérêt, peut-être pour passer à la télévision ou dans les journaux, et peut-être que certains profitent vraiment des médias. Mais les personnes dont les expériences sont authentiques, comme les médiums ou les adduits (abductés), évitent souvent les feux de la rampe.
C’est le cas des personnes dont parle Ade Capone. Leurs vies sont bouleversées et souvent ruinées. Elle modifie le concept de normalité, si, comme l’écrit Freud, la normalité existe. Il y a ceux qui ont vu leur famille se désagréger à cause de ce qui leur est arrivé malgré eux et qu’il fallait raconter et partager ; il y a ceux qui ont perdu leur emploi et leurs amis. On finit par être considéré comme fou.
Cependant, les éléments des enlèvements sont toujours et étrangement les mêmes : des lumières dans le ciel, des sons, des bruits, des présences et ce vide temporel qui ne peut être expliqué.
Le livre relate certaines de ces expériences, toutes nommées, toutes humaines, très humaines.
Chaque histoire a sa propre personnalité, parfois les Êtres ont la forme la plus connue de Gris, parfois d’autres et parfois vous ne les voyez même pas mais vous sentez que vous n’êtes pas seul.
Certains adduits ont acquis des capacités entièrement nouvelles : certains écrivent de droite à gauche ou en image miroir (comme Léonard de Vinci…), d’autres découvrent une énergie de guérison en eux, d’autres encore ont des prémonitions. Les contacts peuvent être physiques ou mentaux, et la communication est souvent télépathique.
Les explications que chacun des protagonistes du livre tente de se donner sont différentes, tout comme chacun d’entre nous interprète sa vie quotidienne à sa manière.
Les personnes ordinaires qui s’expriment dans le livre sont cependant en bonne compagnie.
Il y a des observations de masse, et les expériences électromagnétiques de toute la ville de Caronia…
Même les personnages historiques de grande importance semblent avoir perçu quelque chose. C’est le cas de Nikola Tesla, qui, lors de ses expériences avec des antennes, aurait capté des signaux « étranges » provenant du Cosmos.
Mais comment toutes ces histoires s’inscrivent-elles dans un contexte plus large ?
Si les ovnis et les « extraterrestres » (un mot qu’on n’aime pas et qu’on utilise rarement) sont un sujet qui fait sourire les sceptiques, nous ne savons pas comment nos ancêtres, des personnes dépourvues de technologie moderne, ont vécu leurs expériences et s’ils ont souri ou non. Oui, car on parle d’objets volants et d’étranges êtres de lumière ou de chair et de sang depuis la nuit des temps.
La deuxième partie du livre, « Contact », présente ensuite un compte rendu des « OVNIs dans l’histoire ».
Vient ensuite la troisième partie, dans laquelle les opinions de nos collègues considérés comme des « chercheurs hérétiques » trouvent leur place. Parmi eux, Pablo Ayo et notre amie Lavinia Pallotta du magazine X-Times.
On remercie également Ade Capone de s’être souvenue, enfin, de notre défunt ami Carlo. Aujourd’hui, il a beaucoup plus de réponses que nous et on se joint à l’affection pour se souvenir de lui, avec le regret de nous être vus trop peu souvent.
Comme Ade nous l’a écrit un jour : « nous espérons nous revoir sur les routes du Mystère ».